Mathilde Côté

Mathilde Côté

Mathilde est une fille intense. Hypersensible au cœur d’enfant, elle ressent les choses fort, grand, vrai. Tout du monde l’assaille et l’émerveille; la subjugue et l’époustoufle. Pour elle, le bonheur, c’est passer la soirée à la maison avec un bon livre, son pyjama et une tasse de thé. Fille réservée, attention à ne pas trop te fier aux apparences : quand elle se retrouve en compagnie de ses amis, la jeune femme timide part en fumée pour laisser place à une qui rit fort, danse avec énergie et sourit de toutes ses dents. Elle est très attachée à ses souvenirs : elle est la photographe et/ou vidéaste désignée lors des sorties de groupe. Elle se laisse aller à la nostalgie de temps en temps devant ces moments furtifs immortalisés grâce au pouvoir des cellulaires. C’est probablement la chose la plus précieuse qu’elle possède.

Mathilde possède une âme d’artiste : elle aime tout ce qui touche à la littérature, le cinéma, le théâtre, la danse et ce, depuis toute petite. Elle écrit depuis toujours, en passant d’histoires fantastiques à de la poésie. À la bibliothèque, sa mère devait restreindre le nombre de livres avec lesquels elle voulait repartir, faute de ne pouvoir n’en emprunter que 12 selon la limite (zuuut). Avec ses amis, elle s’amusait à parodier différents sketchs et son petit frère a longtemps servi de faire-valoir à ses productions délurées.

Aussi curieuse et intellectuelle, elle a soif d’apprendre, de connaître, de découvrir, de comprendre. À l’école, c’était la définition d’une bolée : rigoureuse, organisée et perfectionniste, c’était LA fille qui préparait son travail deux semaines avant la remise et commençait à étudier un mois avant l’examen. Elle analyse tout et réfléchit beaucoup (parfois trop).

Fille de campagne, elle a la nature imprimée sur le cœur. Elle apprécie quand même l’effervescence de la ville et aimerait y vivre un jour. Elle préfère le matin au soir, même s’il y a quelques soirées passées en compagnie de ses amis qu’elle voudrait qui ne finissent jamais. Si une couleur devait la représenter, ce serait le jaune, la couleur du soleil, qu’elle a d’ailleurs tatoué sur l’épaule.

Pas maintenant : pris entre racines et envol

Créée à Glasgow en mai 2022, la pièce Not now de David Ireland est comique, profonde et sérieuse sous ses airs de légèreté. Pas maintenant s’attarde au passé, à l’identité, au courage que ça prend d’être vulnérable et ouvert; assumé et honnête. À ce que ça veut dire d’être sa propre personne ou son propre pays.

Esquive : chutes libres et vols contrôlés

Sans chercher à en faire trop, elle laisse plutôt les silences et les suspens parler d’eux-mêmes. Grâce à l’éclairage, la musique et les diverses configurations de cette scène polyvalente, le travail des athlètes est rehaussé de manière à provoquer l’émerveillement chez le public et sa réflexion.

La vengeance et l’oubli : deuil, folie et filiation

Le père du prince est mort. Mort? Oui. Assassiné? On y croit… Le prince, dévasté, se sent en décalage. Sans repères. Entre sa mère qui se remarie aussi vite qu’un dernier souffle, son oncle qui reprend le trône et la belle Ophélie dont le magnétisme n’a d’égal que les secrets qu’elle semble taire… Quelque chose cloche. Oui, quelque chose ne tourne pas rond ici. Et si c’était l’un d’eux, qui l’avait fait? Qui avait tué son père?

Papeça : être origami

L’artiste a choisi de commencer par le milieu, le cœur; d’entrer par le vif des choses. Papeça est le deuxième volet d’un spectacle triptyque. Le avant et le après, on ne le connaît pas encore. Parfois, on a pas le choix d’entrer dans la création par le ventre.
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